2021/01/02

 



Exposition NOIR & BLANC, une esthétique de la photographie au Grand Palais, Paris

Exposition du 16 décembre 2020 au 1er février 2021    Exposition reportée !
Ve-Lu : 10h-20h
Me : 10h-22h

Commissaires : Sylvie Aubenas, Heloïse Conesa, Flora Triebel, Dominique Versavel

L’apparition de la photographie couleur au cours du XXe siècle aurait pu signer la fin du noir et blanc, dont l’usage s’est pourtant maintenu. De contrainte technique ou économique, la photographie monochrome est devenue au mitan du siècle un parti pris artistique. Réputée élitiste et passéiste, elle représente, pour ses défenseurs, un gage d’excellence graphique et plastique, de poésie, de mise à distance symbolique, d’universalité : pour eux, elle est LA photographie. La BnF est un haut lieu de collection du noir et blanc. Dans les années 1970-1980, elle a accompagné l’engagement de ces auteurs face à l’ivresse plasticienne de la couleur. Aujourd’hui, elle soutient le renouveau des pratiques monochromes, notamment argentiques. L’exposition propose une traversée formelle de ces richesses, en s’affranchissant de toute contrainte chronologique. En présentant côte à côte les œuvres de 204 photographes de 36 pays, elle en souligne les traits stylistiques communs : contrastes, effets d’ombre et de lumière, rendus de matières par un nuancier de demi-teintes. Par son foisonnement, elle invite à percevoir toute la puissance et la vivacité créatrice du noir et blanc.


GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

2020/10/24



Exposition Les vies minuscules, festival ¡ Viva Villa ! à La Collection Lambert en Avignon


Inauguration samedi 24 octobre 2020 

Exposition du 24 octobre 2020 au 14 mars 2021
Ma-di, 11h-18h

Commissaire : Cécile Debray

Avec les œuvres de : Nathalie AzoulaiSammy BalojiThomas Andrea BarbeyFrédérique Barchelard & Flavien MenuJonathan BellPierre BellotBenjamin Karim BertrandHugo CapronMarine de ContesBenjamin CrottyPauline Curnier JardinBastien DavidHugo DeverchèreMimosa EchardFlore FalcinelliClément FourmentSamuel GratacapÉtienne HaanValentina HristovaSara KamalvandMathieu LarnaudieIsabelle Le MinhAnne Le TroterNative Maqari & Simon Rouby, Leticia Martínez PérezLuz Moreno & Anaïs Silvestro, Benjamin Mouly, François OlislaegerLaurel Parker & Paul ChamardBlaise PerrinDaniel PescioPétrel | RoumagnacÉmilie RigaudFrancisco Rodríguez TeareBaptiste RossiLouise SartorFanny TaillandierSébastien ThiéryMikel UrquizaGuillaume ValentiJeanne VicerialKeke VilabeldaSara VitaccaJustin WeilerAlexandre Westphal, Katarzyna Wiesiolek.


Conçu par la Casa de Velázquez, la Villa Kujoyama et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, le festival ¡ Viva Villa ! est né d’une volonté commune de créer avec le public français un rendez-vous régulier en réunissant les artistes accueillis pendant l’année dans ces trois institutions situées à Madrid, Kyoto ou Rome par une exposition, un cycle de films et des spectacles vivants.

Le festival conserve sa vocation première depuis sa création en 2016 : offrir au public un état de la jeune création contemporaine, favoriser une transition vers l’après-résidence par des rencontres avec différents acteurs professionnels et construire un réseau amical et artistique.

Cette exposition du festival des résidences artistiques, ¡ Viva Villa !, se situe à hauteur d’homme, sous l’égide de l’humain et de l’animal, de l’individu et des foules anonymes, de l’espèce et du biographique, des flux migratoires et de l’intime…

Conçue comme un déplacement selon plusieurs focales, depuis l’amplitude de visions cosmogoniques ou fantasmagoriques à l’observation du très proche. L’image de vies minuscules, empruntée à Pierre Michon, semble bien pouvoir désigner les préoccupations actuelles des résidents autour de l’homme social, culturel et anthropologique, le monde qu’il s’est constitué, fait d’objets dérisoires, de paysages construits, de corps fabriqués, de mouvements auxquels il est soumis par l’histoire, sa fragilité voire son insignifiance face à la nature, aux forces géopolitiques, aux épidémies…

La représentation du réel est au cœur d’approches formelles spécifiques telles que le portrait et l’instantané photographique du smartphone, le travestissement ou le carnaval performés, l’enquête historique et la collecte ethnographique sous le mode de l’installation, du dessin, de la peinture figurative, du documentaire relayé par la fiction, de la polyphonie en musique ou du monologue en littérature… Toutes formes qui réinterrogent la catégorie du réalisme, des réalismes, face à un monde ébranlé, menacé par le chaos.

L’état du monde, comme durant toutes les grandes périodes de crise, bat en brèche nombre d’appréhensions construites et consensuelles, que ce soit dans le domaine des sciences humaines, de la science ou de l’esthétique. Face à cette situation mouvante et imprévisible, l’exercice simple de description, d’observation, d’enquête, de recension, d’énumération, apparaît comme le plus efficient – le plus modeste et pourtant le plus foisonnant, subtil et inventif.

Préparé en pleine pandémie, le festival adossé à cette thématique réaliste et humaniste a acquis une tonalité plus aigüe. Les artistes et résidents, au sein de leurs ateliers, confinés, ont parfois infléchi leurs travaux, réagi à la situation exceptionnelle, à l’inquiétante étrangeté de ce temps suspendu, par des œuvres, des journaux de confinement, des recherches historiques sur d’autres épisodes d’épidémie – la peste, le choléra en 1837 à Rome…

C’est un festival marqué par cette période particulière où le doute, la suspension, la réserve et la réflexion sont sous-jacents, souvent exprimés.

Cécile Debray


Collection Lambert en Avignon
5 rue Violette
84 000 Avignon
Tél. +33 (0)4 90 16 56 20
information@collectionlambert.com

2020/10/15


 

Parution aux éditions Hatje Cantz du catalogue bilingue : 

Photography to the Test of Abstraction / La photo à l’epreuve de l’abstraction


Avec les textes de : Nathalie Giraudeau, Directrice du Centre Photographique d’Île-de-France, Audrey Illouz, Responsable de Micro Onde - Centre d’art de l’Onde, Kathrin Schönegg, historienne de la photographie, Véronique Souben, Directrice du Frac Normandie Rouen, Érik Verhagen, professeur en histoire de l’art contemporain, critique d’art et commissaire d’exposition.


Bilingue Français/Anglais
224 pages
16 x 24 cm
ISBN 978-3-7757-4771-4


Ce catalogue accompagne la triple exposition conçue dans le cadre du festival Normandie Impressionniste et présentée simultanément au Frac, au Cpif et au Micro Onde. Il explore les multiples facettes que revêt la notion d’abstraction dans le champ de la photographie contemporaine. À partir d’une analyse approfondie des oeuvres et de textes de fond de spécialistes, cet ouvrage propose de révéler les enjeux de cette pratique, amenant à revisiter les prémices de la photographie dans ses aspects les plus scientifiques jusqu’à ses développements les plus récents impliquant les hautes technologies. Ici, des artistes de renom tels que Stan Douglas, Zoe Leonard, Thomas Ruff et Barbara Kasten rencontrent des photographes de la jeune génération comme Laure Tiberghien, Sebastian Riemer, Anouk Kruithof ou encore Hannah Whitaker et participent à l’éclosion d’un univers visuel inventif et captivant.

2020/09/26

 




Exposition La photographie au regard de l'abstraction
CPIF, Centre Photographique d'Ile de France

Inauguration samedi 26 septembre 2020 

Exposition du 27 septembre 2020 au 21 février 2021
Me-ve, 13h-18h
Sa-di, 14h-18h
 

Commissaire : Nathalie Giraudeau

Avec les œuvres de : Anne-Camille Allueva, Driss Aroussi, Mustapha Azeroual, Eric Baudart, Camille Benarab-Lopez, Jesús Alberto Benítez, Walead Beshty, Juliana Borinski, Broomberg & Chanarin, Michel Campeau, David Coste, Philippe Durand, Nicolas Floc’h, Marina Gadonneix, Jean-Louis Garnell, Isabelle Giovacchini, Lukas Hoffmann, Karim Kal, Anouk Kruithof, Isabelle Le Minh, Chris McCaw, Constance Nouvel, Aurélie Pétrel, Diogo Pimentão, Sébastien Reuzé, Evariste Richer, Meghann Riepenhoff, Alison Rossiter, Doriane Souilhol, Laure Tiberghien, Wolfgang Tillmans, Thu-Van Tran et James Welling. 

Réalisée conjointement par le Frac Normandie Rouen, le Centre Photographique d'Île-de-France, et Micro Onde - Centre d'art de l'Onde, l'exposition La Photographie à l'épreuve de l'abstraction dresse un panorama des relations entre photographie et abstraction dans la création contemporaine. Elle est conçue simultanément dans chacun des trois lieux.

Cet enjeu majeur et actuel dans le domaine de la photographie n'avait jusqu'à présent bénéficié d'aucune exposition d'importance en France. Liée à l'évolution du statut de l'image comme à l'essor des nouvelles technologies depuis les années 1980, une véritable tendance à l’abstraction parcourt aujourd’hui une pluralité de démarches, présentées au sein des trois expositions complémentaires.

Au CPIF, des approches résolument formalistes sont proposées. 

L’accrochage prend notamment comme matrice le spectre lumineux, qui a animé les chantres de l’Abstraction picturale au début du XXe siècle, confrontant tout autant les techniques issues de l’ère numérique que les manipulations argentiques des plus anciennes.
Des piezographies de David Coste aux gommes bichromatées de Mustapha Azeroual, des photogrammes de James Welling aux expérimentations chromogéniques de Philippe Durant et Laure Tiberghien en passant par les cyanotypes de Megahnn Riepenhoff jusqu’aux impressions sur latex d’images internet d’Anouk Kruithof, les artistes rivalisent d’inventivité protocolaire pour développer un nouveau vocabulaire. 

Ainsi surfaces, volumes, espaces et couleurs captés deviennent les sujets, souvent ambigus, de compositions aux rendus abstraits, bien que certaines photographies restent descriptives avec Jesús Alberto Benítez ou renvoient au documentaire chez Karim Kal et Broomberg & Chanarin. D’autres restituent le seul jeu de la lumière, de la chimie et de la matière du support, allant jusqu’à prendre des formes sculpturales ou installatives comme chez Anne Camille Allueva et Sébastien Reuzé. 

Si dès l’origine de la photographie, le motif non figuratif, l’objet méconnaissable, les espaces dépourvus de tout repère sont présents dans la production d’image, les propositions artistiques actuelles manifestent un regain d’intérêt pour ces esthétiques abstraites, mais ambivalentes, ouvrant des perspectives susceptibles de renouveler le genre. 

À travers tout un vocabulaire de formes, mis ici en valeur par une présentation reprenant le cercle chromatique, les artistes développent une réflexion autant sur la notion de réel que sur les mécanismes de production d’image, sur son éventuelle redéfinition, voire sur sa potentielle « sortie ».


Centre photographique d'Ile de France

107, avenue de la République
Cour de la ferme criarde 
77340 Pontault-Combault
contact@cpif.net

2020/09/19

 



Exposition apparatus au Frac Grand Large
Commissaire : Laetitia Legros 

Inauguration samedi 19 septembre 2020 à 18h

Exposition du 19 septembre 2020 au 14 mars 2021
Me-ve, 14h-18h
Sa-di, 11h-19h

Avec les œuvres de : Lawrence Abu Hamdan, Robert Barry, Dominique Blais/Kerwin Rolland, Dirk Braeckman, Dan Graham, Scott King, Isabelle Le Minh, Cheikh Ndiaye, Evariste Richer, Hiroshi Sugimoto

L’exposition « APPARATUS » réunit des œuvres de la collection du Frac Grand Large qui mettent en jeu différents procédés et contextes de création. Écritures, traces et photographies sont des captations d’instants qui aiguisent notre perception. Les œuvres invitent à nous positionner avec notre corps, notre regard et nos pensées vis-à-vis de dispositifs qui font œuvre. Ainsi, « APPARATUS » questionne le recours à l’appareil photographique ou reprographique, son usage, et son rôle actif dans la production d’une image. Mais plus encore, l’exposition propose de considérer l’oeuvre comme un véritable appareil de vision.

 

En représentant le premier appareil photographique numérique dans les mains de son inventeur (Placard, 2015), Isabelle Le Minh dévoile un pan de l’histoire du numérique et amorce cette sélection d’œuvres aux enjeux plastiques tout autant que politiques. Ainsi, l’installation Saydnaya (Ray Traces), de Lawrence Abu Hamdan, ouvre un espace de projection dédié au tracé à partir d’une sélection de dessins réalisés d’après la mémoire de survivants d’une prison syrienne (2017). Des conceptions antagonistes de l’univers sont convoquées par Evariste Richer au travers des marques trouvées sur un photocopieur de l’Observatoire de Meudon. Tandis qu’au centre de l’espace, la sculpture de Dan Graham apparaît comme le pivot et le symbole d’une relation à l’oeuvre où se réfléchit le mouvement des autres corps et notre propre perception.

 

Les œuvres de l’exposition apparaissent comme des indices et des fragments d’une histoire qui nous implique. Souvenirs terribles ou impressions ineffables s’incarnent dans des écritures visuelles et poétiques qui renouvellent les sujets dans leur matérialité même : la photographie pour Dirk Braeckman et Hiroshi Sugimoto, la peinture pour Cheick Ndiaye, le graphisme pour Scott King, le texte pour Robert Barry ou les enregistrements sonores pour Dominique Blais et Kerwin Rolland. En modulant l’intensité des images, ces œuvres nous invitent à expérimenter différentes manières de voir. Les recherches formelles des artistes accompagnent une réflexion sur le temps présent et son épaisseur historique.


FRAC Grand Large — Hauts-de-France
503 Avenue des Bancs de Flandres
59140 Dunkerque
info@fracnpdc.fr

2020/09/10

 


Compte-rendu d'exposition «  Isabelle Le Minh. After Alfred Ehrhardt. Cristal Réel»  par Sabine Weier dans la revue de recherche internationale Eikon  #110/111. 

2020/07/15

 

After Photography & Beyond : note de lecture "en catimini" par Ilan Michel dans le magazine Zérodeux (numéro 94) :

« La période de crise que nous traversons n’a jamais fait ressentir avec autant d’acuité la valeur du livre. Si certains en ont profité pour (re)lire La Peste d’Albert Camus ou La Recherche de Marcel Proust, je saisis ici l’occasion de faire remonter du flot éditorial trois ouvrages sortis en catimini. Chacun fait l’effet, à sa manière, de baume et d’accélérateur de la pensée.

Le plus conceptuel d’entre eux : After Photography & Beyond1. Le catalogue fait suite à l’exposition d’Isabelle Le Minh, After Photography, au Frac Normandie Rouen en 2017 mais n’est paru que fin 2019. Dans cet écart s’est joué son invisibilité. Pourtant, la qualité et la précision de l’ouvrage expliquent sa temporalité. Mis en page par Jérôme Saint-Loubert Bié, il reprend les principes graphiques de l’encyclopédie photographique américaine Time Life Library of Photography parue en 17 volumes dans les années 1970 – une référence. Comme elle, il adopte une couverture cartonnée à la pellicule argentée, recouverte d’un dos toilé, un papier couché brillant et une typographie historique (la Neue Hass Grotesk devenue Helvetica). Les intercalaires ont substitué le jaune Kodak au gris initial tandis que le dos évoque le rouge du logo de l’entreprise. Prolongement et mise en abyme de la recherche d’Isabelle Le Minh autour de la reprise, des notions d’auteur et d’original, l’ouvrage rejoue avec brio son goût pour la réappropriation et la référence. L’ajout de la préposition « et au-delà » dans le titre du catalogue rappelle avec humour l’exclamation de Buzz l’Éclair tout en soulignant une interrogation sur le devenir du médium. Les photographies alternent les vues d’exposition et les gros plans sur les œuvres : double sensation de distance et de proximité qui invite aux correspondances. Si l’article de l’historienne de la photographie Julie Jones revient avec concision sur le lien avec le courant appropriationniste, celui du photographe catalan Joan Fontcuberta, fidèle à la réputation de conteur de ce dernier, passe par le long récit de l’expédition polaire en montgolfière de l’ingénieur Salomon August Andrée accompagné de l’étudiant Nils Strindberg qui, initiée en 1897, se solda par un échec. Les 240 négatifs altérés documentant l’aventure sont prétextes à souligner le passage du temps sur un médium qui prétendait l’endiguer, dans un texte en forme de vanité. Un entretien avec Isabelle Le Minh, placé au centre du livre, explicite son rapport à l’histoire de la photographie, questionnant notamment le format et le hors-champ – une parole précieuse que l’on aurait aimé voir étoffée. »

https://www.zerodeux.fr/news/trois-editions-recentes/

2020/07/11




Un article de la Berliner Zeitung signé Ingeborg Ruthe (édition du 10 juillet 2020) :

"Asteroiden zu Orgelpfeifen"

2020/07/08





Parution dans la revue allemande PHOTO International n° 4/2020 :
"Das andere Ich" par Hans-Eberhard Hess

2020/07/05




Un article du Tagesspiegel signé Christiane Meixner (édition du 4 juillet 2020) :

"Kristallknall. Remixe des Meisters : Isabelle Le Minh interpretiert Fotoarbeiten des Hauhauskünstlers Alfred Ehrhardt"

2020/07/04





Exposition / Exhibition Cristal réel, after Alfred Ehrhardt 
Alfred Ehrhardt Stiftung, Berlin


Commissaire / Curator : Sonia Voss

Inauguration Sa. 26.06.2020, 11 am  - 6 pm

Exposition du 26.06 au 06.09.2020
du mardi au dimanche, de 11 à 18h
Exhibition from  26.06 - 06.09.2020
from Tuesday to Saturday, from 11 am to 6 pm 


Isabelle Le Minh’s first solo exhibition in Germany stems from an invitation extended by the Alfred Ehrhardt Foundation to develop another instalment of her long-term project ‟After Photography,” in which she reinterprets the œuvres of seminal figures of photography, drawing upon the work of Alfred Ehrhardt.

Le Minh took an especial interest in Ehrhardt’s photographs of crystals and minerals from 1938-39. The relationship between volume and light as well as the effects of transparency and diffraction with which Ehrhardt is playing masterfully in these photographs produce a remarkable synthesis of his musical education, his studies at the Bauhaus, and his readings in German Naturphilosophie.

In the series Kristallklar, Le Minh juxtaposes Ehrhardt’s negatives – showing their original flaws as well as Ehrhardt’s retouching process – with landscapes of the crystals’ regions of origin found in the internet. She reveals the photograph as an elaborated image, the result of a series of intentional operations, and plays with the ambivalent nature of photography, which is at once documentation and subjective construction.

Cristallogrammesis a series of photograms resulting from small, abstract constructions assembled out of photo archiving materials and placed on light-sensitive paper. The products of this process bear a striking resemblance to Ehrhardt’s crystals and remind us that photographs also act as traps.

Two works complete the exhibition:Épitrope, a re-visioning of Ehrhardt’s Épidote, and Silber, a tautological work that superposes the image of a silver nugget onto a background of silver-plated paper.

Le Minh also selected several of Ehrhardt’s crystals and minerals to be exhibited as modern prints alongside her work. Together with a showcase of vintage prints, presented with their negatives on glass and printing specifications, they shed light on the foundation’s dual mission: the conservation of Ehrhardt’s archive and the transmission of his oeuvre for re-visioning by researchers and artists.

Alfred Erhard Stiftung Berlin
Auguststr. 75
10117 Berlin

GERMANY

2020/04/03




Compte-rendu d'exposition  par Vanessa Morisset dans le magazine Zérodeux (numéro 93) :

« Une photographie conceptuelle ET sensuelle, qui pense l’image tout à la fois métaphoriquement et matériellement, en tant que représentation et que construction issue de techniques qui la déterminent historiquement, et sans se priver de l’attrait qu’elle exerce sur nous, de sa beauté potentielle comme une autre dimension, voilà qui est dit et pose l’œuvre d’Isabelle Le Minh comme incontournable. » Lire la suite ici.

2019/12/01


Exposition NOT THE END au CRP Douchy-les-Mines
Commissaire : Muriel Enjalrean

Inauguration samedi 7 décembre 2019 à 12h30

Exposition du 7 décembre 2019 au 1er mars 2020
Ma-ve, 13h-17h
Sa-di, 14h-18h


Ingénieur de formation et diplômée de l’École Nationale de la Photographie d’Arles, Isabelle Le Minh place depuis ses débuts l’histoire de la photographie au coeur de sa pratique artistique : elle en revisite les usages et les figures tutélaires, questionne ses évolutions techniques et théoriques. Ses diverses approches – détournements de sens, tautologies, fausses appropriations… – témoignent de son érudition comme de son humour.



Le Minh s’est récemment rendue à Rochester, au Nord de l’état de New York. La ville, siège historique de la firme Kodak fondée par George Eastman en 1892, abrita longtemps une industrie florissante, celle de la production de films photographiques et cinématographiques. Concurrencée par les nouvelles technologies, la célèbre marque connut ensuite un déclin progressif, jusqu’à déposer le bilan en 2012. Elle appartient à ce qu’on appelle désormais l’« anté-numérique » et la ville, avec ses rares usines restantes, porte les stigmates de cette chute. Mais le fantôme de l’inventeur plane toujours : les vues urbaines de la série Traumachrome, initialement analogiques et en noir et blanc, se sont chargées au cours de leur traitement numérique d’une présence spectrale. Saturées de couleurs – celles-là même qui firent la gloire du procédé Kodachrome –, elles sont mystérieusement parasitées par une trame rappelant les accidents techniques qui, aux origines de la photographie, favorisaient la croyance des spirites. Doubles expositions involontaires ou plaques mal nettoyées faisaient alors apparaître à qui voulaient bien les voir les visages et les silhouettes de défunts. Ici, c’est dans le bruit généré par le scanner que se manifeste la présence post-mortem de l’inventeur de Rochester.

2019/11/01



À l’occasion de Paris Photo, lancement aux Éditions Dilecta de la monographie Isabelle Le MinhAfter Photography & Beyond avec le soutien du Cnap, Centre National des Arts Plastiques, du Frac Normandie Rouen et de la Galerie Christophe Gaillard.

Vendredi 8 novembre 2019 de 18h à 20h aux Éditions Dilecta

Textes de Florian Ebner, Joan Fontcuberta, Julie Jones et Véronique Souben
Graphisme : Jérôme St-Loubert Bié
25,5 x 25,5 cm
156 p.
ISBN 9782373720709


After Photography & Beyond est pensé comme un reflet de la démarche de l’artiste, qui recourt fréquemment à l’appropriation ou au détournement pour explorer non sans humour, à travers un travail protéiforme et polysémique, les divers champs de la photographie : objets, usages, techniques, histoire et fondements théoriques. Le Minh a alors choisi comme point de départ la légendaire Encyclopédie Time-Life pour la photographie – une collection de dix-sept livres publiés dans les années 1970, illustrée par les grands photographes de l’histoire, couvrant tous les aspects techniques, historiques ou artistiques de la photographie et largement diffusée à travers le monde. Les suites d’images sont ponctuées par des textes de Julie Jones (historienne de la photographie) qui met en évidence différentes stratégies d’appropriation dans une mise en perspective historique, tandis que Joan Fontcuberta (artiste et auteur de nombreux écrits théoriques sur la photographie) s’intéresse à la question de la matérialité de l’image à l’ère de la « post-photographie ». Quant à Florian Ebner (conservateur pour la photographie au Centre Pompidou), il contribue à l’ouvrage par un entretien avec l’artiste. Enfin, de très courtes notices rédigées par Véronique Souben (directrice du Frac Normandie Rouen) sur la base des écrits de l’artiste viennent apporter un éclairage synthétique et « scientifique » sur chaque œuvre figurant dans le livre.



Dilecta – maison et galerie d’éditions
49, rue Notre-Dame de Nazareth
75003 Paris
+ 33 (0)1 43 40 28 10 
www.editions-dilecta.com

2019/10/01

Isabelle Le Minh : La présence parfaite est l’absence parfaite, after James Lee Byars, bois de Hinoki, velours, 2019



                       

Exposition ECOUTER LA NATURE à The Terminal, Kyoto 
à l'occasion de la Nuit Blanche à Kyoto

Commissaire : Charlotte Fouchet-Ichii

Inauguration samedi 5 octobre 2019 à 14h00

Exposition du 4 au 14 octobre 2019, 9h-18h

A l’image de la Nuit Blanche qui se déroule à Paris le 5 octobre prochain, la ville de Kyoto organise chaque année avec l’Institut français du Japon Kansai Nuit Blanche Kyoto. Un pont original entre les deux villes jumelées, leurs artistes et les publics pour une nuit de programmation et de performances dans plus de 26 lieux de l’ancienne capitale impériale.


La Villa Kujoyama et ses lauréats vous donnent rendez-vous cette année à The Terminal KYOTO pour cet événement majeur de la scène contemporaine franco-japonaise. Sous le thème de la Nuit Blanche 2019 « dialogue » et avec le surtitre « ecouter la nature… », 13 actuels et anciens lauréats de la Villa Kujoyama seront exposés sur une période de 10 jours, du 4 au 14 octobre 2015 avec une programmation inédite le 5 octobre à l’occasion de cet événement annuel incontournable. Parcours olfactif, atelier culinaire et performance dansée seront en écho avec l’exposition « ecouter la nature… » ouverte pour l’occasion jusqu’à 22h.
Avec les lauréats : Benjamin Bertrand (Danse), Hugo Capron (Arts plastiques), Marion Delarue (Métiers d’art), Mimosa Echard (Arts Plastiques), Isabelle Le Minh (Photographie), Luz Moreno & Anais Silvestro (Gastronomie), Laurel Parker & Paul Chamard (Métiers d’art), Daniel Pescio (Parfum), Samy Rio (Design), Martine Rey (Métiers d’arts), Mylinh Nguyen (Métiers d’art) en collaboration avec Pablo Salain et Ko Yamazaki.

A  cette occasion j'ai présenté une sculpture et une installation photographique :


2019/09/21




Un article de Christine Coste dans Le journal des arts du 20 septembre 2019 :         
« Isabelle Le Minh et ses fantômes »

2019/09/16




Un article de Clémentine Mercier dans le journal Libération du 15 septembre 2019 : « Isabelle Le Minh, le grain détournement »

2019/09/01



Exposition Before Something New à la Galerie Christophe Gaillard 

Vernissage samedi 7 septembre 2019 de 16h à 20h
Exposition du 7 septembre au 12 octobre 2019

La galerie Christophe Gaillard est heureuse de présenter pour cette rentrée une exposition personnelle d'Isabelle Le Minh, la troisième depuis le début de sa collaboration avec l'artiste en 2009. 

Depuis maintenant plus d'une dizaine d'années Isabelle Le Minh interroge la nature de l'image, ses objets, ses usages, ses fondements théoriques, ses mythes fondateurs et son histoire. Le développement de la photographie numérique et l'obsolescence présumée du film ont suscité d'autres questionnements sur l'essence même de la photographie. 

À travers un travail protéiforme et polysémique, Isabelle Le Minh sonde, non sans humour, les champs les plus divers de la photographie : objets, usages, techniques, histoire et fondements théoriques. 

Ayant recours à la citation ou au détournement, ses oeuvres jouent avec les mots, les signes et les codes culturels, dans une veine résolument conceptuelle. Hommages et références aux artistes et théoriciens de l'art, aux procédés chimiques, au matériel de prise de vue et aux nouveaux supports technologiques sont autant de jalons qui rythment cette exploration photographique.

L'exposition sera l'occasion de découvrir la première monographie de l'artiste After Photography & Beyond, avec des textes de Julie Jones (historienne de la photographie), de Joan Fontcuberta (artiste et auteur de nombreux écrits théoriques sur la photographie), de Florian Ebner (conservateur en chef au cabinet de la photographie du Centre Pompidou) et de Véronique Souben (directrice du Frac Normandie Rouen). Cette publication a bénéficié du soutien du Centre national des arts plastiques et paraît aux éditions Dilecta. 

Plus d'infos ici.

Galerie Christophe Gaillard

5 Rue Chapon
75003 Paris

2019/08/31







Parution aux éditions Dilecta de la monographie After Photography & Beyond avec le soutien du Cnap, Centre National des Arts Plastiques, du Frac Normandie Rouen et de la Galerie Christophe Gaillard.

Textes de Florian Ebner, Joan Fontcuberta, Julie Jones et Véronique Souben
Graphisme : Jérôme Saint-Loubert Bié
25,5 x 25,5 cm
156 p.
ISBN 9782373720709


After Photography & Beyond est pensé comme un reflet de la démarche de l’artiste, qui recourt fréquemment à l’appropriation ou au détournement pour explorer non sans humour, à travers un travail protéiforme et polysémique, les divers champs de la photographie : objets, usages, techniques, histoire et fondements théoriques. Le Minh a alors choisi comme point de départ la légendaire Encyclopédie Time-Life pour la photographie – une collection de dix-sept livres publiés dans les années 1970, illustrée par les grands photographes de l’histoire, couvrant tous les aspects techniques, historiques ou artistiques de la photographie et largement diffusée à travers le monde. Les suites d’images sont ponctuées par des textes de Julie Jones (historienne de la photographie) qui met en évidence différentes stratégies d’appropriation dans une mise en perspective historique, tandis que Joan Fontcuberta (artiste et auteur de nombreux écrits théoriques sur la photographie) s’intéresse à la question de la matérialité de l’image à l’ère de la « post-photographie ». Quant à Florian Ebner (conservateur pour la photographie au Centre Pompidou), il contribue à l’ouvrage par un entretien avec l’artiste. Enfin, de très courtes notices rédigées par Véronique Souben (directrice du Frac Normandie Rouen) sur la base des écrits de l’artiste viennent apporter un éclairage synthétique et « scientifique » sur chaque œuvre figurant dans le livre.

2019/06/27



Impression à Verona Libri de la monographie Isabelle Le Minh - After Photography & Beyond dont la sortie est prévue en septembre !

2019/05/10







Exposition Isabelle Le Minh & Alfred Ehrhardt : CRISTAL RÉEL au Goethe-Institut, Paris
Commissaire : Sonia Voss

Inauguration mercredi 22 mai 2019 à partir de 19h en présence d’Isabelle Le Minh, Sonia Voss (commissaire d’exposition) et Christiane Stahl (directrice de la Fondation Alfred Ehrhardt, Berlin)

Exposition du 22 mai au 1er septembre 2019

À l’occasion du 100e anniversaire de la fondation du Bauhaus, le Goethe-Institut propose une exposition en forme de dialogue entre Alfred Ehrhardt (1901-1984), figure majeure de l’avant-garde photographique allemande issue de la célèbre école de Dessau,et l’artiste photographe franco-allemande Isabelle Le Minh (*1965), qui présente deux nouvelles séries (Kristallklaret Cristallogrammes, 2019), exercices d’admiration conçus pour l’exposition dans la lignée de son corpus After Photography.

2018/06/03



«  The shadows will take care of themselves : Isabelle Le Minh » : un article de Ruth Horak dans la revue de recherche internationale Eikon  #102 consacrée à la photographie et aux arts visuels, sur le thème "Fact or fake"; en savoir plus  ici.   


« The shadows will take care of themselves : Isabelle Le Minh  » a portfolio with an article by Ruth Horak in Eikon - International magazine for Photography and Media Art  #102 , with a focus on the theme "Fact or fake"; more informations here.